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1. Manifestations en France
Des concerts et des conférences-débats sont régulièrement organisés afin de promouvoir notre projet. Dernier évènement en date:
-> Concert à l'église Saint-Paul (Lyon 5 ème ) le 16 mars 2007.
Beau succès public pour les 10 musiciens qui ont joué au profit de l'Association.
L'église a accueilli une centaine de spectateurs pour ce concert classique, mais pas trop. Dans une ambiance surchauffée, on a pu entendre de jeunes interprètes : le duo Bergamasques (Anne-Cécile Brielles au violon et Nathalie Cornevin à la harpe) récemment primé au Concours International d'Arles, le fougueux quatuor à cordes Leonis (Thomas Gauthier, Guillaume Antonini, Alphonse Dervieux, Jean-Lou Loger) lauréat du Concours International de Genève, les chanteuses Leila Benhamza, Anne-Emmanuelle Davy et Majdouline Zerari, le clarinettiste Nicolas Nageotte.
Au programme: Schubert, Bach, Saint-Saëns, Britten, De Falla : au petit bonheur la chance de les entendre.
Merci à tous les musiciens.
2. Première action locale : décembre 2005
Notre action s'est structurée autour de deux axes :
-> Le documentaire : interviews et conditions de vie
Nous réalisons un film documentaire à partir d' interviews des acteurs locaux sur le thème de la scolarisation en milieu touareg : le directeur de l'école, le maire de la commune de Gougaram Mohammed Aoutchiki, le chef de tribu d'Erough Naji Biga, des parents d'élèves, des anciens élèves... Le film met en évidence la capacité d'accueil importante de l'école et les bonnes conditions d'alimentation, de santé et d'encadrement des élèves.
Quelques personnes interviewées : de gauche à droite, Mohammed Aoutchiki, fondateur de l'école d'Eroug, Moussa Baye, chef de tribu, Mr Attefock et son fils Aghali, Naji Biga, chef de la tribu d'Erough et Moussa Ducha, parent d'élève et agriculteur de la région.
Les jardins de l'école. On y cultive des oignons, de la salade, des citronniers et de la luzerne pour nourrir les troupeaux. |
Le dortoir de l'école. |
Le puits et la pompe permettant d'extraire l'eau. |
L'eau est stockée dans un château d'eau permettant l'adduction hydraulique du village. La production électrique est assurée par deux panneaux solaires. Les salles de classe, la case de santé et la maison d'Aghali Attefock sont alimentées par le réseau électrique. |
La case de santé dispose de matériel de premiers soins
ainsi que de divers médicaments prescrits par l'infirmier. |
-> Les ateliers péri-éducatifs
Les ateliers péri-éducatifs constituent de véritables moyens de communication, d'échange et de partage. Ce sont des outils qui nous ont permis de nous rapprocher des enfants, de nous immerger et de mieux comprendre leur quotidien. Ces ateliers représentent également des supports précieux pour notre campagne de sensibilisation auprès des parents.
Quel que soit le type d'atelier, nous avons abordé des concepts nouveaux pour les enfants. Ils ont fait preuve d'une grande capacité d'adaptation et d'une créativité fascinante. Voici quelques images des ateliers d'art plastiques:
L'ensemble du travail effectué en arts plastiques à abouti à la réalisation d'une fresque par l'ensemble des 14 élèves. Celle-ci représente les étapes d'une journée à Erough : la toilette du matin, la classe, la récréation, le repas, le baisser de drapeau et le dortoir. Aghali a de quoi être rêveur !
Les ateliers de musique ont été l'occasion pour les enfants de s'initier aux joies de la flûte traversière. Le chant a été un moyen d'échange intéressant et une manière commune d'approfondir le français pour les élèves et le tamachek pour l'équipe Tezinket !
Aghali a joué un rôle de traducteur quand il s'agissait d'organiser une scène théâtrale improvisée : un professeur, le directeur, un nouvel élève arrivant dans la classe et le décor était planté. Il leur fallait simuler des émotions telles que l'autorité, la colère ou encore la peur. Les enfants se sont également très vite laissés prendre au jeu de l'expression corporelle. La limite avec l'EPS était parfois difficile à saisir !
Aghali propose régulièrement aux enfants des ateliers pastoraux (aller chercher de l'eau au puits, traire les chèvres) et agricoles (connaître les semences et les méthodes d'irrigation). Un enseignement utile très proche de leur culture et de leur mode de vie.
La classe se termine quotidiennement avec le baisser du drapeau par Sataf et l'hymne national nigérien. Alghalia, la fille du maître, semble impatiente de rejoindre les bancs de l'école.
Nous avons organisé une petite fête pour notre départ. Ambiance garantie !
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Nous repartons, non sans peine, avec plus de 14 heures de cassettes mini-DV pleines d'interviews, d'images, de sons et d'informations qu'il nous faut à présent désosser, ordonner et monter afin d'obtenir notre documentaire.
3. Deuxième action locale : Décembre 2006
Cette année, 29 élèves étaient scolarisés à Eroug.
-> Poursuite des ateliers péri éducatifs en vue de la réalisation d’un spectacle final
Les ateliers péri-éducatifs ont continué d’être des outils qui nous ont permis de nous rapprocher des enfants, de nous immerger et de mieux comprendre leur quotidien.
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En arts plastiques, l’objectif était de fabriquer des décors et masques pour le spectacle destiné aux parents. Les enfants ont une fois de plus fait preuve d’imagination et de créativité, la peinture restant pour eux, un des procédés les plus appréciés.
Les voici à l’œuvre :
Réalisation des décors
Réalisation de masques de chacal pour le spectacle
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Les ateliers de musique ont été nombreux cette année, les chants de l’année précédente étaient connus des élèves, de nouvelles chansons ont donc été apprises et accompagnées par nos instrumentistes au violon, clarinette et chant. Tout ce répertoire a été enregistré et chanté avec joie aux parents d’élèves.
« le chacal », « moi j’ai cinq sous » « barraran »
Les enfants répètent, ils prennent leurs rôles à coeur! |
-> Première rencontre avec les parents d’élèves : diffusion du premier documentaire et fête scolaire :
Lors de la venue d’Agali en août 2007, nous savions qu’une première rencontre avec les parents d’élèves était importante. C’est pourquoi, nous avons décidé d’organiser une fête scolaire à Eroug. Les parents sont venus nombreux, au total une centaine de personnes étaient réunies à l’école.
La fête a débuté par un discours de Mohammed Aoutchiki aux parents d’élèves.
Au programme,
- diffusion du premier documentaire sur un grand écran confectionné localement. Deux séances de projection sont organisées: une première pour les hommes, une deuxième pour les femmes et les enfants. Les réactions sont vives notamment lorsqu’à l’écran apparaissent animaux et enfants.
- Remise de prix par Agali aux élèves ayant le mieux travaillé et petits jeux.
- Pour finir, tendé et course de chameaux clôturent la rencontre et viennent enrichir l’échange culturel.
- distribution de sacs de riz aux parents d’élèves
Quelques parents restent après la fête, cela nous permet d’échanger sur la scolarisation et de recueillir les premiers ressentis concernant l’école.
Nous repartons, encore une fois la tête pleine d'images, avec l'envie de revenir approfondir la réflexion autour de la scolarisation avec les parents d'élèves. Pour cela, nous comptons voyager avec des ânes ou des chameaux, et traverser les campements. Le documentaire nous servira comme outil de sensibilisation et de discussion avec les familles.
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